Jeunes Rascals
Rien à voir avec les Rascals New-Yorkais de la fin des années 60. Ceux de 2008 sont Anglais de Liverpool et récoltent avec ce 1er Cd un gros paquet de louanges.
Méritées. Et pourtant, ça sentait le coup foireux à plein nez. L’adoubement d’Alex Turner, Arctic Monkey Suprême, la collaboration du même Turner avec Miles Kane, Rascal en chef et auteur de tous les titres pour l’éphémère ( ? ) Last Shadow Puppets, avait tout du plan marketing foireux d’une industrie musicale aux abois.
Les Rascals n’ont besoin d’aucun parrain pour montrer qu’ils ont du talent, qu’ils savent écrire et jouer de bons morceaux dans la tradition d’un rock anglais énervé des années 60. Une mise en son et une production impeccable permettent à tous les titres d’accrocher l’oreille de l’auditeur, sans aucun racolage sonore, sans effets de manche tendance pour faire jeune. Juste la qualité de 12 morceaux de pop vitaminée et des types qui les jouent.
Evidemment, aujourd’hui la suite de l’aventure est connue, ce brillant Cd n’aura pas de suite, les Rascals en tant que groupe resteront sur le carreau, et Miles Kane volera de ses propres ailes pour publier en ce début 2011 un des meilleurs disques anglais de la décennie, le fantastique « Colour of the trap ».
Ah oui, je l'ai celui là aussi. De la veine des Last Shadow P. regardant un western en écoutant les Jam...Les compos n'ont pas la qualité du Miles Kane qui vole 100 coudées au dessus. Et j'ai du mal avec le batteur légèrement "éparpillé"...
RépondreSupprimerJe l'écoute en ce moment, j'irai me raser plus tard...