NEIL YOUNG - HARVEST (1972)


Universel

Quitte à ne pas être très original, autant asséner d’entrée qu’effectivement ce disque est incontournable. Une des pierres angulaires du rock, toutes chapelles confondues. En fait, c’est souvent le Cd que possèdent ceux qui n’ont qu’un seul Cd de Neil Young.
Son plus connu, son plus accessible (et pourtant avoir réussir à vendre des camions d’un album de country hors des USA tient du prodige, mais « Harvest » est prodigieux), son seul n°1 (« Heart of gold »), et tous les vrais fans du Canadien à chemise de bûcheron à carreaux vous le diront, pas son meilleur (perso, c’est « Weld », tout de rage électrique et de larsens à la tonne).
Tous les morceaux sont bons, mais deux surtout sont chargés d’histoires et d’anecdotes.
« Alabama » sur le racisme latent de cet Etat du Sud, ce qui entraînera une riposte musicale énergique des par ailleurs excellents Lynyrd Skynyrd (« Sweet home Alabama » en substance « si le Sud des USA te plaît pas, retourne au Canada »).
« The needle et the damage done », la chanson la plus grave du Cd, parle des ravages de l’héroïne dans l’entourage de Neil Young, et comme un sinistre augure, anticipe notamment la mort par overdose de son guitariste Danny Whitten. Cette chanson aura une suite trois ans plus tard : ce sera un album tragique, désespéré, le plus sombre de Neil Young : « Tonight’s the night ».

Du même sur ce blog :
Everybody Knows This Is Nowhere
On The Beach
The Monsanto Years






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