METRONOMY - NIGHTS OUT (2008)


La nuit, l'ennui
Ce genre de choses devait finir par arriver … un revival dance – techno – electro – bidule … Le coupable, le susdit Metronomy, faux groupe drivé par un certain Joseph Mount, sujet de sa Gracieuse ( ? ) Majesté, qui s’est fait connaître comme remixeur tendance dans les années 2000. Un remixeur étant, il faut toujours l’avoir à l’esprit, quelqu’un incapable d’écrire une chanson, mais tout à fait capable de massacrer celles des autres …
Donc des chansons ou quelque chose qui y ressemble, point on n’en trouve dans ce « Nights out », malgré des titres d’une durée « classique », oscillant pour l’immense majorité entre trois et quatre minutes. Par contre des choses « à la manière de … », il y a de quoi régaler les amateurs de blind-tests.
A commencer par la pochette, dans un style pictural très proche de celui de « Autotbahn » de Kraftwerk. Las, Metronomy en est resté à l’image pour ce qui est des précurseurs allemands, se contentant tout juste d’effleurer leur palette sonore, notamment dans le titre choisi comme single « Radio Ladio », également sous influence Moroder. Et les années 70 disco sont souvent à l’honneur, avec « My heart rate rapid », « Heartbreaker » très Studio 54, « On the motorway » qui évoque les passages les plus dansants de Devo ou des B 52’s, trois titres assez réussis. Par contre des choses comme « A thing for me » donnent envie de militer pour une reformation ( ? ) de John Travolta et Olivia Newton-John, « Back on the motorway » réveille le souvenir des pénibles Buggles.
Il y a aussi des choses qui sonnent années quatre vingt, « On the dancefloor » piquant pas mal de plans à New Order, « Holyday » (rien à voir avec Madonna, mais très dance 80’s). Autres « emprunts » sonores, Daft Punk, quasiment plagiés sur « The end of you too » ou « Please me »…
Rien d’inaudible, même si quelques bêtises (« The chase » au rythme qui s’accélère jusqu’à la nausée, 2 remix inutiles) auraient gagné à rester dans les placards … Rien de bien renversant non plus d’ailleurs, et l’impression qu’en matière de musiques électroniques également, il semblerait que tout ait été dit …
Ceux qui cherchent l’originalité, l’innovation, laisseront de côté Metronomy, et ses quelque peu anecdotiques recyclages …Evidemment, ce qui devait arriver arrive, ces quelconques bénéficient d’une hype démesurée, quelques malentendants considérant même leur dernier méfait en date, une daube du nom de « The English Riviera », comme un disque qui compte, qui marque son époque …



5 commentaires:

  1. Déjà lu sur une autre chaîne. Un com à l'image du disque : recyclage et manque d'inspiration...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Certes, mais quand j'ai pas le temps d'être inspiré, je recycle ...

      Supprimer
  2. S'il y a des chansons, ce n'est donc pas de la techno ou de l'électro mais de la pop (électronique). Pas de revival donc, ou alors années 80 mais pas 90. Car on ne le répètera jamais assez : il n'y a pas de voix dans la techno, ce qui a le mérite de nous éviter de mauvaises surprises. N'est-il pas ?

    RépondreSupprimer
  3. Tout ça me laisse techno (euh, pardon, sans voix) ...

    RépondreSupprimer
  4. Et perso j'aurais mis ça en "poubelle direct"...

    RépondreSupprimer