Classique en son temps
Le Blood, Sweat & Tears Rugby Club, saison 1969 |
Second album du groupe, qui se retrouve déjà privé
de son fondateur Al Kooper (entre autres participations, le Hammond B3 sur
« Like a rolling stone » de Dylan), ce « Blood, Sweat &
Tears » a été le plus grand succès commercial du groupe. La locomotive du
disque est le hit « Spinning Wheel », les autres titres alternant le
bon, le moyen et le franchement pénible. En fait, un Cd ancré dans son époque
(la fin des 60’s) où toutes les expérimentations étaient permises, dans
l’insouciance de la portée finale du résultat.
Ainsi, reprendre du Erik Satie (le 1er et
le dernier titre) en version psychédélique n’était pas forcément une bonne
idée, de même que le « Blues Pt 2 », longue jam auto-complaisante de
12 minutes. A l’inverse, faire une superbe reprise du « Smiling
Phases » de Traffic est nettement plus intéressant.
La musique
développée par Blood, Sweat & Tears, puisant dans le jazz, le blues, le
classique, le rock au sens large, servie par un groupe pléthorique (neuf
musiciens dont une copieuse section de cuivres) a eu son moment de gloire à la
fin des sixties. Blood, Sweat & Tears ont lancé le mouvement mais
n’ont sorti que trois albums (avant dissolutions, reformations, auto-tributes
qui perdurent encore). Chicago, oeuvrant sensiblement dans le même registre (au
moins à ses débuts) existe (?) lui aussi encore aujourd’hui et a récolté un
succès colossal.
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