Religieux, médiéval, ...
Signés sur un label réputé pour son originalité
(4AD), Dead Can Dance est un duo original (un Irlandais Brendan Perry et l’Australienne
à la voix d’or Lisa Gerrard, tous deux chanteurs et multi-instrumentistes),
produisant une musique originale et inclassable.
Leurs disques sont généralement chroniqués dans la
presse musicale rock, mais inutile de leur chercher des similitudes avec leurs
voisins de magazines.
Dans « Serpent’s egg », on trouve des
cantiques (« Orbis de ignis » apparemment en latin), du chant
grégorien ici ou là, et un grand nombre de sonorités qui évoquent l’atmosphère
moyenâgeuse de chants religieux, liturgiques ou baroques. Un parfum mystique,
vaporeux, médiéval enrobe l’ensemble (« Severance » est le morceau
après lequel les Simple Minds ont couru en vain durant toute leur carrière).
D’autres fois (« Echolalia ») on a l’impression d’écouter Magma
période « Mekanik Destruktïv Kommandöh ».
Ce Cd est étrange, dépaysant, déroutant souvent mais
beau. Le genre de musique qui aurait trouvé sa place et relevé par exemple le
niveau du navet sanguinolent de Mel Gibson sur la Passion du Christ, tant
« The serpent’s egg » semble inspiré par la religion et le
mysticisme.
Ah, tu vois que c'était bien, les années 80 !
RépondreSupprimerQue du bonheur !!
SupprimerAlbum magnifique d'un groupe vraiment très singulier. Le versant mystique et médiéval des Cocteau Twins, leur jumeaux de label. "The Host of Seraphim" est un morceau d'une beauté prodigieuse, pas évident du passer derrière, mais l'album se maintient quasiment à ce niveau tout du long.
RépondreSupprimerMais tu aurais pu mentionner un film comme le très beau Nom de la Rose plutôt que le navet sanguinolent sus-cité, ça fait tâche dans la chro...
Oui, enfin...inclassable, c'est vite dit. Les quatre premiers albums (soit presque la moitié de leur discographie) sont des références obligées et absolues pour tout le mouvement gothique (je sais de quoi je parle, j'en fais partie). Dans leurs premières années, Perry et Gerrard se réclamaient clairement de ce mouvement.
RépondreSupprimerLes corbeaux gothiques ont mis de l'eau dans leur vin de messe (noire)...
SupprimerDe mon temps, les références c'était Bauhaus, Cure, Siouxsie, le Southern Death Cult,...
Merci de ta précision,Julien ...
Bauhaus et Siouxsie sont toujours des références importantes pour nous, et aussi Joy Division, Tubeway Army et les meilleurs de Numan, Virgin Prunes. Sisters of Mercy et Fields of the Nephilim, of course! Par contre, Cure et The Cult, pas vraiment, surtout quand on voit l'ensemble de leurs disques!
RépondreSupprimerAh la la !!
SupprimerPréférer les Sisters of Machin à la trilogie "faith - 17 seconds - pornography" des Cure ...
Les Sisters ont toujours une énorme côte chez les Goths. Mais Cure (et Robert Smith qui s'est toujours défendu d'être Goth) : des usurpateurs ! Un peu comme Stranglers et Clash qui seraient parait-il des groupes punk... Légendes urbaines, tout ça!
RépondreSupprimerPar Bela Lugosi!
SupprimerDes usurpateurs, des légendes urbaines ...
Pendant toutes ces années, on m'aurait donc menti à l'insu de mon plein gré ...
Eh ben dis donc, que de choses j'apprends ...
Bon, je rassure : Pornography c’est quand même un chef d’oeuvre, le seul vraiment gothique de Cure, je l’ai d’ailleurs racheté y’a pas longtemps en édition de luxe. Mais Faith et Seventeen seconds, là : bof, bof, je les laisse aux fans de Mylène Farmer.
RépondreSupprimerDes fans de Mylène Farmer ? Justement j'en ai un sous la main ...
SupprimerReeeed ? J'ai des skeuds pour toi !!
Euh, non merci, j'ai c'qui faut, vous dérangez pas...
SupprimerJ'ai c'QU'IL faut, pardon... (p*tain de génération SMS...)
Supprimer