Techno Bossa
Un parcours musical peu commun. Musicien plutôt catalogué
world music et issu de l’ex Yougoslavie, Suba de son surnom, s’exile en France
où il se reconvertit à l’electro, puis au Brésil où il tente de dépoussiérer un
genre ronronnant depuis des années, la bossa nova.
Et contre toute attente, ce choc de deux cultures
musicales très éloignées et dissemblables (la brésilienne traditionnelle et la
techno et ses variantes) donne un résultat le plus souvent superbe. Quand les
rythmes chauds sud-américains se mêlent avec bonheur à l’ambient, au trip-hop,
aux boucles techno, il en résulte une nouvelle donne musicale qui propulse tous
les genres abordés vers un futur musical jusque là inexploré.
La participation au chant d’artistes du cru crée de
superbes morceaux où la chaleur des vocaux atténue la froideur mécanique des
rythmes électroniques.
A noter un titre essentiellement basé sur des percussions
ethniques (« Antropofagos »), qui fait penser à la démarche des
hardeux de Sepultura (sur leur Cd « Roots ») lorsqu’ils avaient
associé des tribus indigènes à leur métal bourrin.
Il me semble que ce « Sao Paulo Confessions »
est le dernier album de Suba, artiste quelque peu « confidentiel »,
qui a péri peu après dans l’incendie de sa maison.
Tu nous ferais pas une petite déprime toi ?
RépondreSupprimerTiens, je vais te remonter le moral, ça y est j'aime bien Jack White. La faute au deuxième album des Dead Weather. Il aura fallu le temps quand même...
Ouais, il est mûr pour les compiles Buddha Bar... :)
SupprimerNon, sans déc' j'aime bien et puis ce n'est pas du rock et gâteau sur la cerise, pas occidentalo-ethnocentré. Je "véhute" donc. Ah zut, y'a pas VU ici...
"Il aura fallu le temps quand même" ... Lucide, tout de même ... c'est bon signe ...
SupprimerHasannah, hosannah !!
SupprimerIl aura fallu attendre le 318ème com pour que le sieur François trouve un skeud dont au sujet duquel je parle plutôt intéressant ... il aura fallu le temps quand même ...
Vieux motard que jamais...
SupprimerMeuh non, y'en a plein que tu aimes et que moi aussi, même si c'est pas la majorité. Et encore, y'en a que t'as pas encore fait.