BIJOU - DANSE AVEC MOI (1977)


Souvenirs, souvenirs ...

Sur la stèle des Grands Oubliés du rock d’ici, leur nom doit être écrit tout en haut et en lettres capitales …
Eh ! Oh ! Philips ! Quand vous voulez, vous vous souvenez que Bijou ils sont sur votre catalogue et vous rééditez !
Comme les Mousquetaires, les trois Bijou étaient quatre : Vincent Palmer (guitare et chant), Philippe Dauga (basse et chant), Dynamite (batterie), ceux-là pour la scène et les photos, auxquels il faut rajouter Jean-William Thoury pour les textes et la production. Les textes, c’est pas vraiment d’une haute portée philosophique, mais on s’en tape, ça résume le quotidien de banlieusards parisiens (Juvisy il me semble) qui veulent croquer dans la vie et dont les préoccupations principales sont les copines, les filles, les nanas, et let’s the good times roll …
Au niveau musical, par contre, c’est nettement plus sophistiqué. Rattachés paresseusement au mouvement punk pour être apparus à la fin des 70’s et avoir été du légendaire festival de Mont-de-Marsan, les Bijou n’ont pourtant que peu à voir avec les disciples français des Pistols et autres Clash. Ils oeuvrent plutôt dans une power-pop énergique, avec références « vintage » à la pelle. Certainement dues à Vincent Palmer, un des plus brillants et subtils guitaristes de ce pays, fan de rock’n’roll des origines, des girls-groups, d’instrumentaux surf et de quelques maîtres de la six-cordes oubliés comme Link Wray, Duane Eddy, Hank Marvin, … Ce qui donne quelques titres-hommages comme les instrumentaux « Pow Wow » et « Dynarock ».
Les grands moments de ce disque sont pour moi « C’est un animal » qui recycle intelligemment le riff de « All day and all of the night » des Kinks, « Marie-France », chanson sur le célèbre transsexuel, vedette des nuits parisiennes de l’époque, l’entraînant « La vie c’est comme ça ». Et puis Bijou ont le bon goût de reprendre le meilleur morceau de Dutronc, l’irrésistible « La fille du Père Noël ».
« Danse avec moi » fut le premier 33 T de Bijou, et les installera pour quelques temps (jusqu’à leur séparation au début des 80’s), dans les valeurs sûres du rock français.

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4 commentaires:

  1. Bjou Bijou, te réveilles pas surtout. Je vais pas faire de bruit, juste un café et c'est tout. J'peux plus rester, j'dormirai j'sais pas où. Ouhh ouhh ouhh ouh.
    Pour le reste, Bijou, ouais, si on veut. Mais on n'est pas obligé. C'est gentil. C'est français. C'est.... pfff... c'est chiant quand même un peu, les frenchy ils avaient du retard, faire ça en 1977... Les anglais avec The Clash, les américains Television et les frenchy avaient Bijou ? Fais chier...
    Bon, euh, sinon j'écoute finalement un album de Jack White dis-donc, le deuxième Dead Weather. Ben c'est pas mal du tout. Selon l'ambiance ça peut même être vraiment bien. Mais quand même, après quelques jours d'écoutes, ça reste un peu court en bouche, j'y peux rien. A écouter en bagnole peut-être pour un effet maximum.

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    1. "Mais on n'est pas obligé"

      Ouf, j'ai eu peur ! :)
      'Tain, c'est pointu sur Guts, ces derniers temps je suis largué, je dois en connaitre 1 sur 10, d'où ils sortent tous ces groupes ? :)

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    2. Oh ben quoi, dans les dernières chroniques y a quand même un Deep Purple, un Iron Maiden et un Arcade Fire.
      Bon, c'est vrai qu'on a des furieux sur les trucs über sombrex, moi non plus j'en connais pas un sur dix, mais c'est pas non plus trop ma came. Je suis un représentant de la diversité moi.;)

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    3. En fait, c'est des farceurs les gugusses de Guts of machin ... ils inventent des groupes rien que pour pouvoir parler de leurs disques ... une version Dracula des Inrocks, quoi ...

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