Souvenirs, souvenirs
L’été 2006 avait mal commencé : Syd Barrett toujours aussi mort, Lennon et Hendrix toujours pas ressucistés, Coldplay continuait de faire des disques, ZZ top énervé destroyait du Rital à coups de boule en finale de Coupe du Monde, et les nu-metalleux en pantacourt étaient persuadés de faire du rock.
Y'en a qui peuvent pas les encadrer ... |
Du rock, justement, beaucoup avaient oublié que ça existait. Pas Jack White. On ne dira jamais assez tout ce que type a apporté au rock des années 2000, dont il reste de très loin la figure de proue. (Pré)dominante moitié des White Stripes, en plus d’en remplir ses disques à la gueule, il en avait aussi saisi l’esprit et l’essence, du rock. Avec ses potes Brendan Benson et la rythmique des Greenhornes, il sortait un disque comme on n’en faisait plus, ou comme plus personne ne savait en faire (ce qui revient au même).
On peut imaginer ces quatre olibrius ressortant des étagères les vieux vinyles de tous les groupes anglais fin 60’s début 70’s, en tirant encore une fois la quintessencielle moelle, tout ça donnant The Raconteurs. Car passé l’irrésistible « Steady as she goes » qui ouvre le bal et a du empêcher de dormir Weezer et autres Foo Fighters, tout dans ce Cd renvoie au London 67-71.
Les Who de « Tommy » pour « Hands », le 3éme Led Zep pour « Broken boy soldier » (avec même une imitation correcte du chant de Robert Plant ), Lennon – Jagger – Richards pour le slow début 70’s « Together », une tuerie dont seuls les Guns’n’Roses par moments (« Don’t cry ») semblaient avoir retrouvé la recette, mais c’était bien des lustres plus tôt, au siècle dernier.
Ensuite, on passe sans problème des riffs dévastateurs de « Level » à un « Yellow sun » qui rappelle les Kinks de « Lola » ou « Autumn Almanac ». Quant au dernier morceau, « Veins », ce doit être celui que Lenny Kravitz essaye désespérément d’écrire depuis vingt ans.
Voilà. Le premier disque des Raconteurs. 33 minutes et 44 secondes sans rien à jeter… On n’en dira pas autant du suivant …
Des mêmes sur ce blog :
On peut imaginer ces quatre olibrius ressortant des étagères les vieux vinyles de tous les groupes anglais fin 60’s début 70’s, en tirant encore une fois la quintessencielle moelle, tout ça donnant The Raconteurs. Car passé l’irrésistible « Steady as she goes » qui ouvre le bal et a du empêcher de dormir Weezer et autres Foo Fighters, tout dans ce Cd renvoie au London 67-71.
Les Who de « Tommy » pour « Hands », le 3éme Led Zep pour « Broken boy soldier » (avec même une imitation correcte du chant de Robert Plant ), Lennon – Jagger – Richards pour le slow début 70’s « Together », une tuerie dont seuls les Guns’n’Roses par moments (« Don’t cry ») semblaient avoir retrouvé la recette, mais c’était bien des lustres plus tôt, au siècle dernier.
Ensuite, on passe sans problème des riffs dévastateurs de « Level » à un « Yellow sun » qui rappelle les Kinks de « Lola » ou « Autumn Almanac ». Quant au dernier morceau, « Veins », ce doit être celui que Lenny Kravitz essaye désespérément d’écrire depuis vingt ans.
Voilà. Le premier disque des Raconteurs. 33 minutes et 44 secondes sans rien à jeter… On n’en dira pas autant du suivant …
Des mêmes sur ce blog :