Coup d'essai et coup de maître ...
Tim Buckley, la fine fleur du psychédélisme |
En 1966, le premier disque de Tim Buckley paraît sur
le label Elektra, celui de Love et des Doors. L’influence de la pop
psychédélique du Love d’Arthur Lee se retrouve un peu partout. Et si parfois ce
« Tim Buckley » sonne comme les Doors (qui n’ont encore rien
enregistré), c’est dû aux producteurs maisons d’Elektra, Paul Rotchild et Jac
Holzman que l’on retrouvera dès l’année suivante aux manettes derrière Morrison
et sa bande. Parmi les musiciens qui accompagnent Buckley, on trouve Van Dyke
Parks, le génial arrangeur des Beach Boys.
« Tim Buckley » est un disque raffiné,
folk et psychédélique, bien dans l’air du temps. Mais Buckley ajoute sa touche
personnelle : des musiques qui empruntent au classique, au baroque, au
jazz. Et par-dessus tout cela, une des voix les plus belles et les plus pures
du rock de l’époque. Parfois imitée (son fils Jeff), jamais égalée, c’est elle
qui est au centre de cette œuvre majeure.
Du même sur ce blog :
Ca a l'air mieux que le fils, que j'aime bien mais que je trouve un peu surrévalué (un seul album inégal, pas de quoi le coller au panthéon). Dire qu'ils sont morts tous les deux avant 30 ans... Heureusement que Jeff n'a pas eu de gamin, c'est une malédiction...
RépondreSupprimerTim, c'était plus varié, plus aventureux pour l'époque ... "Grace", j'aime beaucoup, mais c'est sûr, un bon disque tout le monde peut le faire, même par hasard, et surtout quand il s'agit du premier ... c'est de confirmer qui est plus compliqué bien souvent ...
RépondreSupprimerCeci étant, ce premier de T Buckley est peu souvent cité comme faisant partie de ses meilleurs (Happy/sad, goodbye & hello, greetings from LA recueillent généralement les suffrages)...
C'est drôle, mais je ne partage pas cette idée du premier disque comme maître étalon difficile à suivre, très répandu à la fois chez les critiques et les fans en général. Quand je regarde tous les groupes où les artistes que j'aime, il est très rare que le premiers album soit le meilleur. C'est une certaine idée romantique de la jeunesse artistique comme idéal, que je trouve parfaitement foireux. Ca arrive, bien sûr, mais pour moi c'est souvent le contraire. Je ne sais pas pourquoi je fais cette digression.:)
RépondreSupprimerJe pense que Jeff aurait fait surement mieux que Grace par la suite justement. D'ailleurs c'était le dernier morceau de l'album le meilleurs. (ouais, ça ne veux rien dire, je sais)
Les Beatles, les stones, dylan, costello, bowie,springsteen,n young, nick cave, nirvana, ac/dc, led zep, ... les "vaches sacrées", c'est pas leur premier leur meilleur, loin de là ... je pensais surtout à ceux que l'on nous vend comme les "next big thing", au vu d'un premier bon disque et qui partent en sucette sur ceux d'après, si disque d'après il y a ... des exemples ? stone roses, massive attack, les la's, oasis, ...
RépondreSupprimerOk, je saisis l'idée.
RépondreSupprimerBon, pour Massive Attack, mauvais exemple, ils ont pondu leur chef-d'oeuvre au troisième essai.;)
De par ma propre expérience, plutôt de l'avis de Lester... sauf pour Massive ;-)
RépondreSupprimerContre-exemple : Laurent Garnier qui me semble suivre une progression constante (le fameux "plus mature").
Après, je n'aime pas trop suivre les carrières (à de rares exceptions), il y a tellement de choses à écouter que je préfère découvrir des petits nouveaux plutôt que suivre la carrière d'un artiste en particulier, à moins qu'il ne se renouvelle de disque en disque, ce qui est très rare.
Moi quand j'aime j'essaie de suivre, même si ça consiste en fait à plonger dans le "back-catalogue" comme ils disent. Sinon j'ai l'impression de juste avoir effleurer quelque chose, et si j'aime vraiment, c'est un peu frustrant. Après je peux avoir écouté un album que j'aime puis passer des années sans me plonger plus dans la disco du type en question alors que j'ai beaucoup aimé (au hasard, Tom Waits). Mais mes préférés, il n'y a pas de doutes, je les suis, même avec du retard. Ce qui ne simplifie pas les choses. Mais c'est beaucoup lus satisfaisant pour moi que de me jeter sur tout ce qui sort et qui serait susceptible de me plaire. Au final je suis pas mal out of the loop (enfin moins que Lester quand même;)), mais je m'en fout.
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