LED ZEPPELIN - PHYSICAL GRAFFITI (1975)



Plaisir double

A cette époque-là (1975), seuls les plus grands avaient réussi le difficile exercice du double album en studio: Beatles (Blanc), Stones (« Exile … »), Dylan (« Blonde on blonde »), Hendrix (« Electric Ladyland »).
Avec « Physical Graffiti », Led Zeppelin confirme qu’il est artistiquement leur égal. Et pourtant ce disque divise le public encore aujourd’hui, certains grincheux avec du béton dans les oreilles le trouvant trop long, trop pesant, trop boursouflé, trop indigeste.
A mon avis il n’en est rien, et ce Cd fait partie des tout meilleurs du Zep. On est fixé dès les riffs monstrueux de « Custard Pie », et au moins trois autres morceaux d’anthologie sont ici présents : « Houses of the Holy », « Boogie with Stu » (Stu pour Ian Stewart, pianiste et « sixième » Rolling Stones) et l’insurpassable « Kashmir » (meilleur titre de Led Zeppelin, avec l’hallucinant numéro de Bonham à la batterie)
Led Zeppelin réussit par ailleurs à étirer la plupart des autres morceaux sans que la longueur devienne lassante, tant les trouvailles rythmiques et sonores abondent. « Physical Graffiti » est le dernier grand disque du Zeppelin, peut-être leur plus beau.
Et tant qu’à parler de beauté, on ne peut que regretter le format Cd, qui nous prive de la somptueuse pochette découpée du double 33 Tours original, seul reproche que l’on puisse faire aujourd’hui aux rééditions de « Physical Graffiti ».

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2 commentaires:

  1. M'en fout, j'ai tout les 33 tours, tout les CD, plein de DVD et un Blu Ray, même que mon petit dernier est né un 9 janvier, comme Jimmy!
    Et Trampled Under Foot, c'est pas un grand titre ça?...

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