« Trop, trop vite » s’intitule le second (et pour moi dernier) disque des New York Dolls. Et malheureusement, ce titre résume (trop) bien l’affaire.
Trop d’excès dans trop de domaines que la morale et la décence généralement réprouvent, la chandelle brûlée par les deux bouts au lance-flammes, un succès et une reconnaissance (beaucoup plus critiques que populaires d’ailleurs) trop lourds à porter …
Le proverbialement toujours difficile second album allait en souffrir. On sent le groupe usé, fatigué (la voix de Johansen), l’inspiration en panne (une seule reprise sur le premier album, quatre sur celui-ci), les arrangements et la production de Shadow Morton (le mentor des Shangri-La’s, groupe adulé par Thunders, ceci expliquant cela, mais aussi l’atmosphère conflictuelle et les rapports de force au sein des Dolls) moins fulgurants que ceux de Rundgren …
Et même si à l’époque ce disque n’avait pas grand mal à surnager dans la mélasse progressive alors de rigueur, ce qui aurait dû être l’enregistrement de la consécration est devenu le chant du cygne.
Et ce n’est pas le mercantile tour de piste actuel de Johansen et Sylvain sous le prestigieux patronyme qui changera quoi que ce soit. Avec « Too much, too soon » la messe était dite. Définitivement.
Trop d’excès dans trop de domaines que la morale et la décence généralement réprouvent, la chandelle brûlée par les deux bouts au lance-flammes, un succès et une reconnaissance (beaucoup plus critiques que populaires d’ailleurs) trop lourds à porter …
Le proverbialement toujours difficile second album allait en souffrir. On sent le groupe usé, fatigué (la voix de Johansen), l’inspiration en panne (une seule reprise sur le premier album, quatre sur celui-ci), les arrangements et la production de Shadow Morton (le mentor des Shangri-La’s, groupe adulé par Thunders, ceci expliquant cela, mais aussi l’atmosphère conflictuelle et les rapports de force au sein des Dolls) moins fulgurants que ceux de Rundgren …
Et même si à l’époque ce disque n’avait pas grand mal à surnager dans la mélasse progressive alors de rigueur, ce qui aurait dû être l’enregistrement de la consécration est devenu le chant du cygne.
Et ce n’est pas le mercantile tour de piste actuel de Johansen et Sylvain sous le prestigieux patronyme qui changera quoi que ce soit. Avec « Too much, too soon » la messe était dite. Définitivement.
