Y’a des gens qui démarrent mal dans la vie sonore avec moi.
Ceux-là, les Ar-Kaics, rien qu’à voir leur nom, ça m’a fait penser aux
Dinosaurs, supergroupe ( ?? ) monté au début des 80’s par des vieux
croûtons de l’été de l’Amour à San Francisco (des types de Country Joe &
The Fish, Quicksilver, Airplane, Big Brother, …).
The Ar-Kaics |
D’un autre côté, les Ar-Kaics, ils auraient été encore
plus ridicules de s’appeler New quelque chose, parce qu’il n’y rien, mais
strictement rien de nouveau chez eux. Et leur rondelle est dotée ( ? )
d’une pochette genre dessin d’école primaire pour la Fête des Mères, quand il
reste plus de nouilles pour faire des colliers …
De quoi est-ce qu’il s’agit donc avec les Ar-Kaics ?
Ben tout simplement de la énième mouture d’un revival garage, par trois types
et une nana plus tout à fait perdreaux de l’année. Qui bénéficient d’une
signature chez Wick Records, sous-label de Daptone, maison à l’origine
spécialisée dans la soul vintage de haute qualité (Sharon Jones & the Dap-Kings).
Certes, faut reconnaître que ce « In this time »
est bien foutu, et que la qualité et l’exigence qui va avec le label Daptone n’est
pas à remettre en cause. Sauf que les Ar-Kaics sont le milliardième groupe à œuvrer
dans ce créneau (compteur bloqué dans les années 65-67, guitares fuzz en avant
toute, et un sérieux de jésuite pour envoyer la sauce). En gros des candidats
pour les compilations Peebles, Nuggets, Sixties Archives à venir … S’inspirer
des Stones de « Between the buttons » (pour faire simple) et
envisager de laisser une trace à la « postérité » genre Standells,
Count Five, Seeds, why not … Sauf que dans ce « In this time », je
vois pas l’ombre d’un titre qui pourrait se faire une place à côté des
légendaires binaires crasseuses que furent en leur temps des « Dirty water »,
« Psychotic reaction » ou « Pushin’ too hard ». Les
Ar-Kaics semblent condamnés à perpétuité à la seconde division, même si on peut
me répondre qu’ils n’affichent nulle part l’ambition de gagner la Champions League
…
Les mêmes en couleurs |
« In this time », il commence bien, mais il tient
pas la distance. La doublette inaugurale (« Don’t go with him », « Some
people ») est une bonne entrée en matière, avec mention particulière à la
seconde, le titre le plus léger et mélodique (comme si les Byrds avaient fait de
la power pop ). Le disque est conçu (évidemment) pour le format vinyle (les
sixième et douzièmes titres sont deux ballades plus ou moins crépusculaires et
crispées, marquant la fin de chaque face en plastoc). Pour le reste, qui a
écouté les Cramps et le Gun Club ne sera pas dépaysé, et il convient juste de
parler pour la comparaison de similitudes sonores, la folie et la qualité d’écriture
sont ici bien des crans en dessous …
Les Ar-Kaics se contentent d’avoir le pied lourd sur la
pédale fuzz, de privilégier les mid-tempo lourd(ingue)s, et de mettre en avant
sur le site de Daptone et sur YouTube les titres à mon sens les plus
quelconques de leur disque.
Même si on a entendu bien pire dans le genre, une
rondelle pour fanatiques et complétistes du genre. Ce qui risque de pas faire
grand-monde …
Sympathique... Bon, on parle d'autres choses ? Ca va la santé, la météo, fait pas trop froid par chez toi ?
RépondreSupprimerElle fait quoi la fille dans le groupe, si elle n'est pas chanteuse en mini jupe ? (ton blog n'est pas dans le collimateur de #me too j'espère). Oh putain la reverb' dans le second clip !! Le troisième, c'est un inédit des Clash ? Bon, j'vais m'remettre un Immates... (tu viendras me dire ce que tu penses de "Lolita" ?)
Les Ar-Kaics ? Les Ar-Kaics ... ah ouais ... suivant ...
SupprimerLolita ? J'arrive ...
Ce ne serait pas la chronique la plus courtes de tes aventures sonores ?...
RépondreSupprimerpeut-être ... mais je dois pouvoir faire plus succint ...
SupprimerTiens, ce serait une idée pour l'an prochain, des coms façon haiku ...