GENESIS - THE LAMB LIES DOWN ON BROADWAY (1974)

 

Attestation sur l'honneur

Je soussigné, Lester Gangbangs, né le 15 Frimaire An CLXX dans le Pays d’Oc, sain de corps et d’esprit, en possession de toutes mes facultés, déclare être propriétaire de l’enregistrement musical ci-dessus nommé, déclare l’avoir écouté, et déclare donc être en mesure d’en donner une appréciation éclairée et pertinente.

Description du bien.

« The lamb lies down on Broadway » est un enregistrement phonographique du groupe anglais Genesis. Il se présente sous la forme d’un boîtier en plastique translucide légèrement rectangulaire d’une largeur de 142 (cent quarante-deux) millimètres, d’une hauteur de 125 (cent vingt-cinq) millimètres, et d’une épaisseur de 9 (neuf) millimètres. L’objet s’ouvre en faisant basculer le boîtier autour de deux petits ergots en plastique, laissant apparaître sur la droite un livret de 16 (seize) pages contenant le concept de l’œuvre, les paroles des chansons, les informations sur les artistes ayant participé à la création du phonogramme, diverses photographies, ainsi qu’une double page présentant les autres œuvres du groupe disponibles dans le commerce. Sur un plateau pivotant à l’opposé de l’ouverture du boîtier se trouvent calés par de petits picots centraux 2 (deux) compacts discs, un sur la face supérieure du support, l’autre sur sa face inférieure. Dans un souci remarquable d’ergonomie, le premier à apparaître à l’ouverture du boîtier est celui sous-titré « Disc One ». L’ensemble (boîtier, livret, supports musicaux) accusant sur la balance le poids de 108 (cent huit) grammes.

Usual suspects

Origine du bien.

Ainsi que stipulé plus haut, l’œuvre est dûe au groupe anglais Genesis et s’intitule « The lamb lies down on Broadway ». La parution initiale date du 18 Novembre 1974 sous la forme d’un double trente-trois tours sous pochette de type « gatefold » (pochette fonctionnant comme un livre, un disque vinyle de chaque côté). L’œuvre est parue sur le label phonographique Charisma, sous la référence CGS 101. La copie en ma possession est une réédition de 1994, référence CGSCDX 1, bar-code 7243 8 39774 2 0, fabriquée en Hollande et mise sur le commerce par la maison Virgin Records. La date d’acquisition de cet objet est pour le moment inconnue. Il ne fait l’objet d’aucun gage, nantissement ou hypothèque quelconque. Il en dans un état très correct (near mint selon le barème descriptif des sites spécialisés dans la vente d’œuvres musicales d’occasion) car peu joué.

Contenu du bien.

Le premier Cd (« Disc One ») comprend 11 (onze) pistes musicales pour une durée de 45’37’’ (quarante-cinq minutes et trente-sept secondes), le second Cd (« Disc Two ») comprenant pour sa part 12 (douze) pistes musicales pour une durée de 48’52’’ (quarante-huit minutes et cinquante-deux secondes). L’ensemble contient donc 23 (vingt-trois) titres pour une durée totale de 94’28’’ (quatre-vingt quatorze minutes et vingt-huit secondes, équivalent d’une heure trente-quatre minutes et vingt-huit secondes). Le titre le plus long est le septième du « Disc Two », ayant une durée de 8’16’’ (huit minutes et seize secondes), le plus court est le troisième du « Disc One », sa durée est de 33’’ (trente-trois secondes).

Analyse du bien.

Les mêmes en couleurs

Comme précisé au paragraphe ci-dessus, l’écoute du bien prend donc 94’28’’ (quatre-vingt-quatorze minutes et vingt-huit secondes), non compris évidemment les temps nécessaires à la mise sous tension des appareils, à l’ouverture et au chargement du lecteur audio, et au changement de disques. Ce qui est bien long.

On y entend tout du long des 23 (vingt-trois) pistes les ci-après nommés  Michael Rutherford, Phil Collins, Steve Hackett, Tony Banks et Peter Gabriel (uniquement désignés par leur prénom dans le livret dont il a été question dans le paragraphe « Description du bien », comme s’il s’agissait de vieux amis ou de gens appelés à le devenir) produire une musique de type « rock », sous-genre « progressif », catégorie  « brise-burnes ». Cette description ne visant pas à porter atteinte à des tiers, qui pris de démence ou de surdité soudaines, trouveraient un intérêt quelconque à cette œuvre, nous n’en dirons pas plus.

Tout juste nous bornerons-nous à préciser à l’attention des déprimés à cause d’un cinquante douzième confinement dans la cage à lapins qui leur sert de logement, et qui envisageraient un suicide par voie auriculaire que cette œuvre devrait facilement les amener à passer à l’acte. Mention particulière aux synthés criminels de Tony Banks et à l’insupportable voix de Peter Gabriel qui se force à piailler dans des aigus à l’hélium. Quant à l’inénarrable Phil Collins, il se contente ici de brasser de l’air autour de ses fûts, toms et cymbales divers, avant de devenir chanteur du groupe et en solo de sa voix de canard asthmatique et de faire entendre les pires sévices sonores des années 80. Les deux autres ne méritent pas qu’on s’étende sur leur cas.

A noter que « The lamb lies down on Broadway » est un concept-album ou un opéra rock ou un machin de ce genre, censé narrer les péripéties d’un certain Rael dans le New York des mid seventies … ça vous donne pas envie ?

Fait pour valoir ce que de droit.


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