Franz Ferdinand II
Bon, pour une fois je vais faire court (« Ouf !
C’était pas trop tôt ! » entends-je).
Parce que hein, y’a pas grand-chose à dire sur ces
gars. The Rakes, groupe anglais, seconde moitié des années 2000, vomi du néant
dans lequel il est retourné après trois disques dont ce « Capture /
Release », son premier, considéré par les fans ( ? ) comme son
meilleur, c’est dire le niveau supposé des deux autres.
Les Rakes, c’est quasiment du copier-coller de Franz
Ferdinand, mêmes influences post-punk revendiquées (Magazine, Gang of Four,
Buzzcocks, plus ici Talking Heads pour le côté rigide et martial ), mêmes
chansons hymnes dansantes, la qualité, l’évidence et les arrangements en moins.
Poussant le vice du décalque jusqu’à partager
l’affiche avec leurs modèles, ce qui s’est évidemment retourné contre eux, ils
sont juste passés pour des suiveurs sans originalité, ce qui n’est pas faux.
Autant Franz Ferdinand sont à peu près supportables sur un album (leur premier
au hasard), autant les Rakes deviennent pénibles au bout de deux titres.
Bon, j’exagère … il y a au moins deux différences avec
Franz Ferdinand, le chanteur des Rakes n’est pas beau gosse, il a un peu la
même gestuelle désossée que Ian Curtis de Joy Division, et ils ont glissé dans
la demi-heure que dure ce disque un morceau de ska (même pas mauvais,
d’ailleurs).
Ah, et puis, ils sont bien anglais, les paroles de
« Strasbourg », leur « hit », me laissent supposer qu’ils
croient que l’Alsace est en Allemagne …