Coup d'essai et coup de maître ...
Tim Buckley, la fine fleur du psychédélisme |
En 1966, le premier disque de Tim Buckley paraît sur
le label Elektra, celui de Love et des Doors. L’influence de la pop
psychédélique du Love d’Arthur Lee se retrouve un peu partout. Et si parfois ce
« Tim Buckley » sonne comme les Doors (qui n’ont encore rien
enregistré), c’est dû aux producteurs maisons d’Elektra, Paul Rotchild et Jac
Holzman que l’on retrouvera dès l’année suivante aux manettes derrière Morrison
et sa bande. Parmi les musiciens qui accompagnent Buckley, on trouve Van Dyke
Parks, le génial arrangeur des Beach Boys.
« Tim Buckley » est un disque raffiné,
folk et psychédélique, bien dans l’air du temps. Mais Buckley ajoute sa touche
personnelle : des musiques qui empruntent au classique, au baroque, au
jazz. Et par-dessus tout cela, une des voix les plus belles et les plus pures
du rock de l’époque. Parfois imitée (son fils Jeff), jamais égalée, c’est elle
qui est au centre de cette œuvre majeure.
Du même sur ce blog :