Son plus connu ...
John Martyn faisait du folk. Mais pas comme tout le
monde. Ou pas seulement comme tous les autres. Lui mettait en plus une partie
de son âme dans chaque morceau. Et s’investissait totalement dans sa musique,
dans la Musique. Aucune barrière, aucun assemblage a priori disparate ne le
rebutaient.
Son folk se teintait de jazz (« Solid
Air » le morceau-titre, « Don’t want to know » que n’aurait pas
renié son ami Nick Drake), de relectures toutes personnelles de standards du
blues (« I’d rather be the Devil »). Les sonorités celtiques
« zeppeliniennes » sont aussi là (« Over the hill »).
Ajoutez à cela un jeu de guitare inventif et une
voix malléable capable de passer en quelques secondes du murmure au hurlement,
et vous obtenez un des meilleurs artistes anglais du début des 70’s.
Malgré la qualité de ses disques (tous des échecs
commerciaux), John Martyn est un des « oubliés » de l’Histoire du
rock.
Mort début 2009 dans l’indifférence quasi-générale,
y compris de la plupart des médias dits « spécialisés ».