A mettre en quarantaine ...
Il prend l'eau de toutes parts ... |
Quand Matt Johnson, un musicien anglais de seconde
zone découvre les possibilités de l’informatique et de l’électronique embarqués
dans les studios, il monte un concept de groupe fumeux (The The, en fait lui
tout seul), passe des mois au milieu de ses machines et sort ensuite des
disques pleins du bruit de ces machines.
Empilant les couches de synthés sur une sorte de
bousin rythmique vaguement dansant, The The accouche d’indigestes pièces
montées sonores, aussi vaines que grandiloquentes. Et pour être respectable
voire respecté, le tout est accompagné de textes « engagés » contre
la guerre (mais au fait vous en connaissez des chanteurs pro-guerre ?), le
gouvernement de Maggie Thatcher (pas difficile, la Dame de Fer fut le dirigeant
anglais le plus détesté du siècle passé), et autres problèmes de
« société ».
Ah, et il y avait aussi dans les chœurs la
« star » Neneh Cherry. En fait de
star, quand « Infected » est sorti en 1986, le seul titre de gloire
de Neneh Cherry avait été d’être la chanteuse éphémère des non moins éphémères
Rip Rig & Panic (ses premiers succès en solo datent de 1988).
« Infected » … Pour moi ce titre est trop
long. Il y a deux lettres de trop.