Pas très détonants
La suite, mais pas encore la fin, des aventures de Mick Jones et de son
« collectif » B.A.D.. Après la réconciliation avec Joe Strummer qui
avait donné le bon « N° 10, Upping Street », l’ex-Clash se retrouve
pour ce Cd à nouveau orphelin de son ancien complice et cela s’entend.
Réunion d'anciens combattants : Big Audio Dynamite en 2011 ...Putain, ils ont morflé ... |
Le « gros son » du Cd est vite lassant, et
assez paradoxalement, ce sont les morceaux qui remémorent le plus les Clash
(« Other 99 », « Mr. Walker said »), qui sont les moins
bons. En effet, la voix et la construction des morceaux rappellent le
prestigieux groupe, mais les arrangements électroniques souvent lourdingues ne
passent pas. Au rayon des échecs, signalons aussi un « Applecart »,
qui sonne comme du Pet Shop Boys endormi, un « 2000 shoes », funky
balloche à 2 euros, un pitoyable « Battle of all the saints », …
Seuls des morceaux comme « Esquerita »,
hommage au pionnier noir du rock’n’roll inspirateur le Little Richard
réussissent la difficile synthèse entre rock’n’roll et électronique qui
semblait être le but recherché du disque.
Après les deux premiers disques prometteurs,
celui-ci raté et une longue maladie de Mick Jones, le chapitre B.A.D. allait
être clos. Une nouvelle mouture du groupe toujours avec Jones mais d’autres
musiciens allait tenter de relancer sans guère plus de succès la machine.
Un seul être vous manque …