JOHN PRINE - JOHN PRINE (1971)


 (Trop) classique

Faire en 1971 du Bob Dylan 1965 (période électro-acoustique « Subterranean homesick blues ») n’est pas une mauvaise idée. Mais ce n’est pas non plus très original.

John Prine récemment : Brassens revival ?
Il me semble que ce Cd de l’américain John Prine, souvent considéré comme son meilleur, est le premier qu’il a publié. Ce folk teinté de country est le parfait reflet d’une culture américaine de l’époque, engagée et militante, avec ses morceaux sur la guerre du Vietnam et la drogue (ici le classique « Sam Stone » sur un ancien soldat héroïnomane).

En plus de Dylan, les Byrds ne sont pas loin (avec sa photo de pochette style grange campagnarde, on pense à celle de « Notorious Byrd Brothers »), tout comme Crosby, Stills & Nash ou les Eagles des débuts. On navigue donc avec « John Prine » en terrain connu.

Trop peut-être, car ce Cd ne satisfera pleinement que les amateurs d’un genre musical souvent ignoré en France, les autres seront vite lassés par une certaine monotonie des instrumentations et des arrangements.