C'est dans les vieux pots ...
Premier
réflexe : Tiens, des inédits d’AC/DC période « Let there be
rock » - « Highway to hell ». Euh, non c’est le 1er Cd d’un jeune groupe,
Airbourne.
Balèzes, les Australopithèques ... |
Groupe australien bien sûr. Et dès lors, la
référence à la bande à Bon Scott et Angus Young à leur apogée s’explique mieux.
Mais après quelques écoutes, on peut affirmer que ce
n’est pas de la vulgaire copie. Certes, quelques tics vocaux rappellent
furieusement Bon Scott, mais ce qui fait la classe de cet album, c’est le son.
Ce son du hard des années 70, AC/DC, Aerosmith, Johnny Winter, Free, Scorpions,
…
Cette recette sonore simple, basique, que plus personne
ne semblait aujourd’hui capable de pouvoir recréer. Les quatre minots
d’Airbourne y sont arrivés. Et même si ce disque ne soutient pas vraiment la
comparaison avec les meilleurs des glorieux anciens (il manque dans ce Cd un
riff d’anthologie, un refrain imparable, et il y a des progrès à faire au
niveau solo de guitare), on tient avec ce « Runnin’ wild » un des
meilleurs disques de hard-rock 70’s de la décennie.
Ce qui n’est quand même pas si mal.