Tout simplement un des meilleurs disques des années 60, décennie mythique peu avare en enregistrements géniaux.
Pour la première et la seule fois de leur carrière, les Stones se retrouvent en 1966 en équilibre parfait à la confluence de plusieurs courants musicaux : le rock (façon Stones, évidemment), la pop (l’essentiel de leurs plus belles mélodies sont sur « Aftermath »), le psychédélisme (l’étirement hypnotique façon mantra de « Goin’ home »). Et c’est cette voie qu’ils vont tenter de suivre jusqu’en 1968 (avec « Between the buttons » et « Satanic Majesties … ») sans toutefois atteindre avec ces deux disques le niveau de perfection d’ « Aftermath ».
Il faut dire qu’ici les trouvailles sonores (sous l’impulsion de Brian Jones au sommet de son art) et les morceaux magiques s’enchaînent : « Mother’s little helper », « Under my thumb », « Lady Jane », « Take it or leave it », « Out of time » « What to do », …
Quant on sait que « Paint it black » n’est sorti qu’en 45 Tours, on voit les sommets atteints par les Stones en 1966.
L’édition anglaise d’ « Aftermath » (photo noir et fuschia) est à privilégier à l’américaine, amputée de trois titres.
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