De bruit et de fureur ...
Radical est forcément le premier mot qui vient à l’esprit
à l’écoute de ce Cd des Anglais de Napalm Death.
Radical par les propos. Incompréhensibles tant la
voix est noyée dans le magma bruitiste. Mais au seul vu de la pochette
hautement symbolique (un dessin en noir et blanc à l’encre baveuse sur lequel
des logos de multinationales trônent au milieu des ossements de leurs
victimes), on imagine que les Napalm Death doivent flirter avec les structures
issues des squats politisés d’extrême gauche ou anarchistes.
La musique, ou plutôt le bruit blanc qui en tient
lieu, ne fait pas dans le détail ou la dentelle. Des rythmes trépidants (les
fameux blastbeats), des guitares tronçonneuses et 28 titres en une demi-heure.
De quoi faire passer les Ramones pour du rock progressif..
Ce « Scum » revendique la paternité d’un
sous-genre du métal, en l’occurrence le grindcore.
Un Cd toutefois plus proche du slogan de manif que
de la musique au sens large. Oreilles délicates s’abstenir.
"Des rythmes trépidants..."
RépondreSupprimerComme dans la techno et la jungle ? Chouette alors !
On peut le voir comme ça ...
SupprimerAh, Napalm Death, tout un programme. Une des influences de John Zorn, d'ailleurs le batteur et membre fondateur Mick Harris à joué avec lui dans la formation Painkiller, mélange de grind, de free-jazz de dub et d'ambient (merci Bill Laswell, troisième larron du groupe)
RépondreSupprimerLaswell et Zorn ensemble, c'est la double peine (killer) ...
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