Le son du vide ...
Envie de sucer un Esquimau ? Pharell Williams 2006 |
Produire des titres qui se retrouvaient
systématiquement au sommet des hit-parades US est une preuve, sinon de de talent,
du moins d’un certain sens du pragmatisme sonore. Même si tout ce rap et ce
pseudo r’n’b produit par les Neptunes, c’est surtout de la soupe pour MTV
addicts.
Etre un surdoué des studios d’enregistrement est une
chose. Etre capable d’écrire un morceau en est un autre. Pharrell (Williams),
moitié des suscités Neptunes, le prouve avec ce « In my mind ». Des
compositions d’un vide abyssal sont brillamment mises en son. Idéal pour tester
sa nouvelle stéréo …
Pourtant tous ceux qu’il a hissés (Gwen Stefani,
Snoop, …) vers les sommets des charts
tentent (sans trop de conviction d’ailleurs) d’aider Pharrell à accoucher de
quelque chose qui pourrait ressembler à une chanson.
Certains avaient qualifié Pharrell de nouveau
Prince, de nouveau James Brown, de nouveau génie de la musique
noire …
Les mêmes
doivent confondre Grands Corps Malade et Bob Dylan …