Plus très venimeux ...
C’est à partir de ce disque que les fans de la
première heure et les accros de « Tokyo Tapes » ont commencé à se
méfier. Et avec le recul des ans, se pose THE question : « Love at
first sting » est-il le premier d’une longue série d’enregistrements soit pas
bons soit mauvais, ou bien est-il plutôt le dernier d’une série de bons disques
du groupe.
Klaus Meine n'a pas de guitare ... bientôt il n'aura plus de cheveux ... |
Ce Cd n’est en tout cas pas pire que ceux que
sortaient les têtes d’affiche du classic hard, et réussit sur le fil du rasoir
un improbable équilibre entre la tentation FM (avec en ligne de mire le succès
aux USA) et la pression vraiment hard. Les morceaux sont mélodiques, les
guitares omniprésentes et le vieux complice Dieter Dierks réalise des prodiges
tout au long d’une production impeccable, et sauve quelque peu de l’écroulement
une baraque qui commence à tanguer sur ses fondations.
Et puis il y a bien sûr « Still loving
you », la meilleure ballade des Scorpions qui cette année-là (1984)
disputera le titre de slow de l’année à rien moins que le « Purple
rain » de Prince, dans le même style rétro-seventies. Effet pervers, les
Teutons se sentiront dorénavant obligés de mettre une scie gluante (« Wind
of change » sur le suivant, et d’autres dont je ne veux rien savoir) sur
tous leurs Cds …
Le succès de « Love … » sera colossal,
boosté par une tournée mondiale exceptionnelle en terme de succès populaire.
Non, vraiment , avec « Love at first sting », les Scorpions
n’avaient pas encore « trahi ». Ils inventaient juste le hard
centriste …
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