M.I.A. - KALA (2007)


Mamma M.I.A. !!!

M.I.A., de son vrai nom Mathangi Arulpragasam, est l’artiste géniale de ce début de millénaire, qui réalise une fusion parfaite de toutes les musiques actuelles et modernes. On ne compte plus les articles et les couvertures de magazine qui lui sont consacrés, les émissions de télévision où elle est invitée, les distinctions et éloges en tous genres qu’elle a reçus de ses pairs …

Comment avait-on pu jusque là vivre et écouter de la musique sans elle ?



Hum …

Bon, on reprend …



M.I.A., c’est pas génial. C’est nul. Très nul, même, tout ce qu’il y a de plus nul. Quelques malentendants l’ont même désignée comme la Björk des années 2000. C’est pas que je veuille défendre le petit boudin islandais, mais elle avait réussi à glisser de bonnes chansons sur de bons disques dans les 90’s. Tandis que l’autre, là ? Que dalle … Enfin, si, les deux seuls titres écoutables si on a vraiment rien de mieux à foutre sont « Jimmy » et « Paper planes ». comme par hasard, deux plus ou moins reprises. La première d’un machin bollywoodien ( bof …), la seconde pompée sur « Straight to hell » des Clash, morceau quelconque originellement chanté ( ? ) par Joe Strummer, extrait d’un disque sans gros intérêt (« Combat rock »).

Hey ! Vous m'avez bien remarquée ?
Mais le reste, putain, c’est quoi ? Une bouillasse de rythmes et de boucles programmés, livrés en version cacophonique, qu’à côté de ça, Guetta c’est Mozart... Comme si des gosses en maternelle jouaient tous ensemble à des jeux électroniques d’éveil musical. De la musique pour QI en voie de développement ou négatif. Et y’a quelques branchouilles, aux Inrocks mais aussi ailleurs, qui trouvent ça furieusement tendance, genre l’innovation sonore que notre pauvre monde qui part en sucette attendait. Comme dirait Cabrel, le Bob Dylan d’Astaffort, faut pas confondre les lumières d’une étoile avec celles d’un réverbère … Parce que elle, la M.I.A., c’est même pas un réverbère, c’est une loupiote falote qui clignote. Et comme la malheureuse ne sait pas vraiment chanter, tellement que comparé à elle Fuckin’ Carla Sarko, c’est Billie Holiday … La M.I.A., elle se contente de rapper, en piquant pas mal de plans à l'antique Neneh Cherry …

Pour se faire remarquer, elle se fringue comme un épouvantail relooké par Castelbajac, et elle met sur la pochette de son Cd des « Fight on ! » en boucle. Tu te bats contre quoi, avec ta toque en simili faux astrakan ? T’es indignée, comme l’autre vieux croûton de Hessel ? C’est quand que tu nous la fais ta révolution ? Elle est en route sur ton Tweeter ?

J’en vois déjà qui se drapent dans une dignité de bon aloi offusquée … comment ça je suis rétrograde, les mödernes branchouilles parlent de chansons, mais putain, est-ce qu’ils ont déjà écouté « Village green » des Kinks ? Oui, les mêmes analphabètes musicaux qui causent de déstructuration iconoclaste de la musique … Ouais, c’est çà, cassez-vous et allez jeter une oreille sur Captain Beefheart, et après on en recausera de votre cataplasme … Et en plus j’allume une femme qui a fait plein de déclarations idéologiquement irréprochables sur son pays d’origine, le Sri Lanka, la guerre civile là-bas, la misère, tout çà … Et c’est pas bien, c’est pas politiquement correct de ma part ? Ben moi je vous dis qu’elle a de la chance, Mathangi Arulpragasam, parce qu’avec un blaze pareil, si au lieu de Londres elle avait choisi de venir en Sarkozye, elle aurait eu droit à un ticket sur un charter de la Guéant Airlines pour retourner fissa dans son bled … Je vais vous dire, moi, où vous pouvez vous la carrer votre moricaude, et …



Quoi, qu’est-ce qu’il veut, l’autre, là, l’infirmier ? Si j’ai pris mes cachets ? Que j’ai intérêt à les prendre, sinon je vais encore m’énerver et que ça va de nouveau être la camisole ?

Bon, OK, cool, envoie-les tes cachetons, et je retourne écouter « I wanna be sedated » des Ramones …