A côté de la cible et de ses pompes ...
Bernie, rentre le ventre, c'est pour la photo ... |
Ce "Trust", quatrième du groupe est un album-concept, et qui tant qu’à faire développe deux thèmes : le premier (1ère face du 33 T à l’époque) basé sur la situation politique de la Pologne, d’où la pochette lourdement symbolique sur fond de drapeau polonais. « Solidarité », dans le titre « Varsovie » scandé en hommage à Solidarnosc, le syndicat libre de Lech Walesa opposé au régime communiste de Jaruzelski, fait de Bernie une sorte de Bernard-Henry Levy (Metal) peu crédible. Non pas que rock et conscience politique n’aient rien à voir (Dylan, le MC5, les Clash entre autres ont fait de grands morceaux ou de grands disques « politisés ») mais le public de base de Trust n’attendait pas (que) cela de ses héros. Et donc Trust, enfin plus particulièrement Bernie, se retrouve dans une situation délicate, lui le prolo enragé des années Giscard ne veut pas tirer sur la Gauche au pouvoir, et part donc dans des concepts elliptiques et mondialistes, qui vont à peu près aussi bien à sa grande gueule qu’un bon texte à Bigard … Et ce n’était pas le hard-rock FM de « Idéal » avec ses cuivres genre « Urgent » de Foreigner qui pouvait rattraper le coup, tant il dénotait avec le boucan si particulier produit jusque-là.
La seconde partie du disque s’attaque carrément au mythe de Faust, plutôt réservé jusque-là à la musique classique et à l’opéra. Rock pompier à tendances progressives, chœurs de salle Pleyel, rien n’est à sauver.
Malgré une popularité, renforcée par un échange standard de batteurs avec les pénibles Iron Maiden quand avait fait grand bruit à l’époque chez tous les forgerons à blouson de jean, et une crédibilité sans failles jusque-là, ce disque totalement foiré sera un échec pour Trust et ne sera pas pour rien dans la dissolution du groupe deux ans plus tard, la France perdant du coup son seul groupe de hard crédible au niveau international.
Depuis, on attend la relève …
Enfin, y’en a qui attendent …
La seconde partie du disque s’attaque carrément au mythe de Faust, plutôt réservé jusque-là à la musique classique et à l’opéra. Rock pompier à tendances progressives, chœurs de salle Pleyel, rien n’est à sauver.
Malgré une popularité, renforcée par un échange standard de batteurs avec les pénibles Iron Maiden quand avait fait grand bruit à l’époque chez tous les forgerons à blouson de jean, et une crédibilité sans failles jusque-là, ce disque totalement foiré sera un échec pour Trust et ne sera pas pour rien dans la dissolution du groupe deux ans plus tard, la France perdant du coup son seul groupe de hard crédible au niveau international.
Depuis, on attend la relève …
Enfin, y’en a qui attendent …