Les meilleurs disques live


Préambule
Dans l’immense majorité des cas, un disque live ne sert à rien. Il faut être sacrément niais pour payer au prix fort une collection de morceaux plus mal joués et plus mal chantés que sur les versions studio, et pour entendre des braillards dans le public manifester leur joie parce qu’ils ont reconnu au bout de trois notes l’intro de « Johnny B Good » pendant le rappel …
Les disques en public sont généralement un coup marketing des maisons de disques, capitalisant sur le succès précédent d’un disque studio dans le but de faire à nouveau passer à la caisse les fidèles ouailles d’un artiste ou d’un groupe quelconque. Au même titre que la compilation, le disque en public peut aussi être utilisé pour clôturer un contrat avec un label, ou masquer un évident manque d’inspiration. Un disque en public s’accompagne de la part de ses auteurs d’éléments fallacieux de promotion du style  « il s’est vraiment passé un truc avec le public ce soir-là » (sous-entendu « y’avait plein de groupies dans la salle qui sont passées à la casserole backstage ») ou encore « on a jamais été aussi soudés, on n’a jamais aussi bien joué » (sous-entendu « on a tout refait en studio, on arrête pas de se foutre sur la gueule ») …
Quelquefois cependant, et c’est l’objet de cette notule, des disques en public méritent que l’on lâche quelques euros sarkoziens.
Cette sélection indiscutable, tant par sa qualité que par sa mauvaise foi, s’est faite en mettant délibérément de côté les navrantes et inutiles performances on stage des rappeurs braillant sans musiciens derrière en arpentant la scène de long en large, ou des technoïdes poussant des disques sur des platines ou se lançant dans des solos d’iPad. De la même façon, ont été impitoyablement saqués tous ceux qui ne trouvent rien de mieux à faire que des titres live de vingt minutes, et parce qu’il n’y a rien de plus chiant qu’un solo de Dicky Betts ou de John Lord, n’ont aucune chance de figurer dans ce palmarès le « Live at the Fillmore » des Allman Bros ou le « Made in Japan » de Deep Purple … Aucune chance également d’y trouver ceux qui sont inaudibles en version studio, catégorie englobant exhaustivement jazzeux, jazz-rockeux et autres progueux ….
En entomologiste incontesté de la chose live, soigneusement répertoriés en sous-genres, voici ma sélection … 
And the winners are :


Hors concours


 Kick out the jams (MC5)
Le plus grand disque live de tous les temps. Un cas à peu près unique, ce disque est le premier du groupe. Enregistré le 31 octobre 1967 à la Grande Ballroom de Detroit, ce carnage sonique total introduit par un speech de JC Crawford, disciple du gourou du groupe John Sinclair, et appel à l’émeute adressé au public de jeunes blancs de la salle (« … ça vous prendra cinq secondes … pour décider si vous êtes le problème ou la solution …») propose le plus terrifiant enchaînement introductif jamais gravé (« Ramblin’ Rose », « Kick out the jams, motherfuckers ») sur lesquels s’égosille Rob Tyner, pendant que les deux shredders Wayne Kramer et Fred « Sonic » Smith envoient la foudre. Le reste est à peu près aussi colossal …


Live at the Star Club (Jerry Lee Lewis)
En 1964, tout le monde ou presque a oublié le Killer. Un peu vite … Une répétition sommaire avec un groupe de jeunes blancs-becs anglais (les Nashville Teens, qui sortiront plus tard leur classique « Tobacco Road »), et dans un rade sordide de Hambourg, Jerry Lee fout le feu à ses classiques, et règle par la même occasion son compte à toute la concurrence, reprenant avec de grands numéros de piano boogie woogie pyrotechnique Ray Charles, Hank Williams, Carl Perkins, Elvis et Little Richard … Sauvage et miraculeux …

The Woodstock Experience (Sly & the Family Stone)
Le meilleur concert du festival légendaire, où un à peu près inconnu, mais mégalo qui ne doute de rien, va livrer à la tête d’un groupe multiracial un show total. Les petites pilules ingurgités en quantités déraisonnables par Sylvester Stewart lui font fusionner comme personne avant ou après jazz, funk, pop, rock … Prince comme les Red Hot Chili Peppers et tant d’autres lui doivent à peu près tout …



Les célébrations

Absolutely live (Doors)
On a souvent affublé Morrison du terme de chaman. Avant qu’il soit désintégré par la picole et les drogues, il livrait avec les autres Doors de véritables messes païennes, dont il était le messie du culte ; des versions sublimées de « When the music’s over », « Celebration of the lizard », des blues déchiquetés « Backdoor man » …

Live at The Lyceum (Bob Marley & the Wailers)
Le reggae est une musique venue d’une sorte de religion (le rastafarisme). La figure de proue  Marley devient le porte parole de tous les laissés pour compte du Tiers-Monde, et du mouvement punk naissant. Un concert d’anthologie dans la salle londonienne avec version belle à pleurer de « No women no cry », mais pas seulement …



Made in Japan
Le pays du public et des groupies hystériques, où l’on obtient assez souvent des disques qui font décoller ou redécoller des carrières …

Tokyo tapes (Scorpions)
Marqué par la prestation incandescente d’Uli Jon Roth, totalement obnibulé par son héros Hendrix, le gang de Schenker et Meine va devenir avec ce live pour et presque une décennie la référence des chevelus en blouson de jean…


Telluric chaos (Iggy & the Stooges)
Le retour d’un mythe (les Stooges) disparu de la circulation depuis plus de trente ans. Les frères Asheton moulinent un orage sonique sur lequel Iggy l’Iguane, la plus grande bête de scène encore en vie, fait son numéro. Une heure et quart de rock’n’roll métallique chauffé à blanc…




A la maison

 Irish tour (Rory Gallagher)
Question d’un journaliste à Jimi Hendrix : « Qu’est-ce que ça fait d’être le meilleur guitariste du monde ? » Réponse du Voodoo Child : « Je sais pas, demandez à Rory Gallagher » … Hendrix était un type modeste, mais le buveur de Guiness Irlandais, qui avait refusé de remplacer Mick Taylor dans les Rolling Stones, était un sacré manieur de six-cordes (et de mandoline). Assez quelconque en studio, Gallagher passait le turbo sur les planches, et là à Dublin, dans une ambiance de pub survolté, ça le fait grave …

 One more from the road (Lynyrd Skynyrd)
Les rednecks de Floride dans le fief des Sudistes (Atlanta), avec drapeau confédéré accroché au fond de la scène … Ils testent leur nouveau troisième guitariste (Steve Gaines), les deux autres (Rossington et Collins) ne s’en laissent pas compter, et menés par le rondouillard Ronnie Van Zant, balancent leurs classiques et quelques reprises bien senties, série de concert qui culmine avec un “Freebird” d’anthologie.



L’histoire en marche


Newport 1960 (Muddy Waters)
Une escouade de bluesmen sortis des clubs enfumés de Chicago est invitée à la grand-messe champêtre annuelle des jazzeux de Newport. Muddy Waters, qui a quand même ce qu’il est convenu d’appeler un répertoire, va mettre dans sa poche le publics de bourges blancs, en reliftant ses pépites rugueuses d’arrangements jazzy. Triomphe inespéré, et l’Amérique commence à vraiment redécouvrir ses racines noires …


Royal Albert Hall Concert (Bob Dylan)
Le concert a eu lieu à Manchester  et non pas au Royal Albert Hall. Qu’importe … Dylan fait voler en éclats les frontières qui séparaient les acoustiques folkeux des électriques rockers. Mi- acoustique, mi-électrique, cette performance agrémentée de huées du public, et conclue par une version cataclysmique de « Like a rolling stone », installe définitivement Dylan et les Hawks (futurs The Band) qui l’accompagnent sur le toit du monde rock … jusqu’à l’accident ( ? ) de moto …



Les rock’n’roll suicides

 Ziggy Stardust The Motion Picture (David Bowie)
N’importe qui ayant le succès de Bowie à cette époque-là, poursuivrait jusqu’à la fin des temps dans la même voie. Bowie décide le 23 Juillet  1973 de tuer son double extra-terrestre Ziggy Stardust. La mise à mort est effectuée par les Spiders from Mars et la guitare de Ronson dans la salle de l’Hammersmith Odeon. Les cris des jeunes londoniens sur le « Rock’n’roll suicide » final glacent les sangs. Manque juste sur  ce disque Jeff Beck venu gratter sur « Jean Genie » … Pas le meilleur live de Bowie, mais le plus crucial …

 MTV Uplugged (Nirvana)
Phénomène de mode (ré)conciliant hard, punk et indie rock, Nirvana ? Certains sourds le pensaient. Cobain a mis tout le monde d’accord en débranchant les guitares. Restaient sans les artifices sonores le meilleur songbook des années 90, et quelques reprises improbables (des Meat Puppets, de Leadbelly, d’un vieux titre de Bowie) qui aident à supporter les nullités dévidées par MTV depuis presque trente ans …



Les mania

 At the Hollywood Bowl (Beatles)
A tout seigneur … Les Beatles aux USA … Un enregistrement non officiel au son catastrophique, de toutes façons couvert par les hurlements du public … Habitués des concerts de Guy Béart et Portishead s’abstenir …

 Got live if you want it (Rolling Stones)
Les frères soi-disant ennemis des précédents … Plutôt que les boogies en open tuning de Keith sur “Get yer ya-ya’s out” et les bouillasses des années 70 et suivantes, ce “Got live …” sert les meilleures chansons du groupe de Brian Jones sur un écrin de hurlements féminins …



Les frenchies

Du rock français ? L’antinomique expression a de quoi faire sourire voire rire. Mais en cherchant bien …

 Palais des Sports 67 (Johnny Hallyday)
A peu près le seul performer français jamais ridicule sur scène. Pendant les années 60, le Jojo avait un sacré répertoire sans trop de fautes de goût, de sacrés musiciens, et balançait ses classiques la rage au ventre. Toute une série de live (à l’Olympia, au Palais des Sports) en témoignent …

 Never trust a live (Wampas)
Vingt cinq ans de galère et un Didier Wampas (qui par ailleurs ne se la joue pas rock-star, il bosse toujours à la RATP) chantant toujours aussi faux. Mais une énergie sans limite et un groupe qui au fil des ans est devenu une redoutable machine de guerre toujours emballée. Profitant du succès de l’ironique « Manu Chao », une relecture bouillante du répertoire yé-yé punk …



Les métalleux

 No sleep till Hammersmith (Motorhead)
Métalleux à part, mais métalleux (ô combien) quand même. La formation royale de l’indestructible Lemmy napalme la salle londonienne. Comme quoi, pour faire du bruit et du rock, une basse, une batterie et une guitare, ça suffit …


 Alive (Kiss)
Une bande de teigneux new-yorkais déguisés en Bozo le Clown, qui végète dans l’anonymat… Dans la grande tradition des hard workin’ class heroes qui alimentent la légende du hard, les Kiss, grâce à une prestation explosive vont mettre à leurs pieds le public (surtout) américain pour des décennies …



Les guitareux

Il y a Hendrix … et tous les autres, tous les besogneux qui essaient de l’imiter, de marquer leur territoire comme seul le gaucher de Seatlle l’a fait. Plutôt que les falots imitateurs, autant s’en tenir au Maître …

 Live at Winterland (Jimi Hendrix)
Un Hendrix qui a encore tout à prouver aux USA, et qui sait qu’il joue gros (certains de ses anciens employeurs n’ont pas apprécié qu’Hendrix leur vole la vedette, ils ne l’aiment pas, le font savoir et le monde du music-business n’est pas bien grand, Hendrix doit convaincre …) « At Winterland » est à peu près contemporain du festival de Monterey qu’Hendrix incendiera (et aussi sa guitare, par la même occasion) …

 Blue wild angel Isle of Wight 1970 (Jimi Hendrix)
L’avant-dernier concert d’Hendrix fin Août 1970. Une sono approximative, quelques longueurs, mais rien que la version dantesque de « Red House », ou Jimi réinvente le blues, justifie l’achat …



Les hurleurs

Live at the Apollo (James Brown)
Le maître jusque là incontesté de la musique noire, le Soul Brother N°1, le Hard Workin Man in Show Business, … Jaaaames ne fait pas semblant quand il est sur les planches, et derrière, les zicos ont intérêt à assurer sous peine d’amendes. Un show mémorable parmi les deux (voire trois ou quatre) que James Brown donnait CHAQUE jour dans cette boîte de Harlem … Avis aux débutants, le meilleur des « Live at the Apollo » de James Brown est celui 1962 …

Live in Europe (Otis Redding)
Le plus grand soulman (et pas seulement par la taille) s’est rarement aventuré loin des States. Il vient en 67 prêcher la bonne parole soul en Europe, et les nuages d’âme s’abattent dans la salle de « Respect » à « Try a little tenderness », en passant par une version énorme et frissonnante de « I’ve been loving you too long » …



Les hurleuses

 Live in Paris 1971 (Ike & Tina Turner)
Le peep-show sonore à son apogée du malin et cogneur Ike Turner. Tête d’affiche, sa femme (et aussi les Ikettes pour quelques morceaux solo). Surtout des reprises, la voix de braise de la Tina, et un pont jeté entre musiques noires et blanches …

Cheap thrills (Big Brother & the Holding Company)
Accompagnée par un band tout juste passable, Janis Joplin entame avec ce live une carrière fulgurante, qui se noiera trop vite dans l’acide et le Southern Comfort. « Ball and chain » est énormissime, et quelqu’un a t-il donné une meilleure version de « Summertime » ? L’ancêtre sur tous les points de vue d’Amy Winehouse …



Les come backs

NBC TV Special (Elvis Presley)
En 1968, celui qui fut le King of Rock’n’roll n’est plus qu’un pantin manipulé par le business, enchaînant depuis deux lustres avec une constance de métronome films niais et disques minables. Le miracle va avoir lieu, le 29 Juin à Burbank, dans les Studios de la chaîne NBC. C’est un Elvis amaigri, tout en cuir noir (puis costard blanc pour le second show) qui va remettre son titre de King en jeu, puisant les classiques dans son antique répertoire. Victoire par KO … Elvis is back … (pas pour longtemps, maIs c’est une autre histoire)
Reunion Concert (Everly Brothers)
“Le rock’n’roll on s’en fout, de toutes façons nous on était là avant” … C’est à peu près ce que dit un des deux frangins Everly en intro d’un titre. Don et Phil, fâchés depuis presque vingt ans, rechantent ensemble au Royal Albert Hall de Londres en septembre 83. Ces deux voix miraculeuses à l’unisson revisitent les énormes classiques deleur répertoire et une palanquée de reprises de country, de rock’n’roll, … Le duo sans lequel Beatles et Beach Boys n’auraient pas envisagé les choses de la même façon donne le meilleur tour de chant que je connaisse …


Les faux live

 Live at Leeds (Who)
Le plus fantastique groupe de scène de tous les temps a mis sur le marché un fake (pistes de la basse inutilisables au mixage). « Live at Leeds » a été plus ou moins refait en studio, certaines choses venant du concert de Hull le lendemain. Peu importe, ces versions cataclysmiques de « Substitute » ou « Magic bus », ces reprises à tombeau (de riffs) ouvert de « Shakin’ all over » ou « Summertime blues » sont entrées dans la légende …


Sex Machine (James Brown)
La comète Sly & the Family Stone menace l’hégémonie d’un maître que certains commencent à trouver vieillissant et répétitive. James Brown va trancher dans le vif, exit les antiques JB’s et place à un nouveau groupe de jeunes blacks funky autour des frères Catfish et Bootsy Collins. Finalisé dans les studios browniens d’Atlanta, ce « live » juxtapose vraies séquences live avec les JB’s et séance studio avec applaudissements rajoutés du nouveau groupe, qui livre avec « Sex Machine » le morceau funk définitif …


Le live fourre-tout

 One nite alone (Prince)
Le surdoué boulimique des trente dernières années n’a jamais rien fait comme tout le monde, alternant coups de génie musicaux et foirades sonores piteuses. Guitariste d’exception, toujours soutenu par des backing bands phénoménaux, ce triple Cd live est son seul enregistrement public officiel. Du captivant au soporifique, de citations de quelques secondes de ses titres de gloire à d’interminables jams jazzy, toute l’incohérence magnifique du nain de Minneapolis …



PS
A l’attention des râleurs, pinailleurs et autres mécontents, qui ne vont pas manquer de souligner l’absence inadmissible des purges sonores en public délivrées par leurs favoris, je tiens à signaler que si un disque live ne figure pas dans la liste ci-desssus, c’est qu’il est sans intérêt …
Hugh … J’ai dit …

11 commentaires:

  1. C'est amusant, parce qu'en lisant ce beau texte introductif, j'avais préparé un "sauf Allamn Bros au Fillmore" à caser toutes les trois lignes... Jusqu'au moment où je suis tombé dessus, juste avant un autre opus live de renom... En tout cas, belle sélection, pas si de mauvaise foi que ça.

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  2. Si, si, un peu quand même, de la mauvaise foi ... mais j'ai fait ce com moi aussi en live, donc y'a quelques pains et des oublis ... peut-être la suite un jour ...

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  3. Je ne suis pas un fanatique des disques "live" mais comme tout le monde j'étais prêt à râler:le jazzeu Miles en concert dans le début des années 1970 c'est de la folie, les progueux Hawkwind, Gong, Soft Machine ou le live de Ummagumma c'est passionnant...ensuite, je me suis toujours demandé pourquoi ce live du five fascine un certain public, et ça continue avec DKT-MC5, tout le monde adore et moi je m'ennuie un peu pendant le concert... je me demande aussi pourquoi tu considères que le Beatles est un "live non officiel", il est sortie officiellement en vinyle mais probablement pas en cd à cause du son...mais soudain je suis en nage, prétendre que JH et son groupe en live c'était grand, il faut une sacré dose de courage ou d'inconscience pour avouer cela en 2012 mais (à mon avis) tu as tellement raison, pourtant je l'ai vu un nombre incalculable de fois et je n'ai jamais pu retrouver, sur un disque et encore moins un dvd, l'ambiance et la "magie" de ces concerts...pour cela mon bon Lester tu es absous de tes fautes...

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  4. Oui, tu as raison pour les Beatles, c'est sorti sur EMI Parlophone et jamais réédité. Pour rester fidèle à l'esprit de l'article, j'ai écrit "live", rien corrigé, y'a quelques pains ...
    Space Ritual d'Hawkwind, il aurait pu figurer dans la liste, Ummagumma n'est qu'à moitié live, Soft Machine je ne supporte qu'avec Wyatt, et Gong, non merci ...
    Quand à Johnny, oui, j'assume, il fut grand, il y a bien longtemps ... merci d'être de mon avis sur ce point ...

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  5. Merci pour cette page. On fait des trouvailles.
    Et un spécial remerciement pour le passage Hendrix. Mais à mes yeux, il manque son concert le plus accompli dans la mythique salle du Royal Albert Hall, où il jouera sa version la plus jazzy, mais aussi la plus violente de Voodoo Child. On le sent partir, chercher et trouver La note, c'est sublime. Du Jimi au sommet de son art, à découvrir urgemment. (pour le peu de gens qui ne connaitraient pas encore)

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    1. Merci de ton passage ... Connais pas (encore) ce live au Royal Albert Hall ... je sens que ça va viendre ...

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  7. Ne jamais oublier Full house de J Geils Band

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