NAPALM DEATH - SCUM (1987)


De bruit et de fureur ...

Radical est forcément le premier mot qui vient à l’esprit à l’écoute de ce Cd des Anglais de Napalm Death.
Radical par les propos. Incompréhensibles tant la voix est noyée dans le magma bruitiste. Mais au seul vu de la pochette hautement symbolique (un dessin en noir et blanc à l’encre baveuse sur lequel des logos de multinationales trônent au milieu des ossements de leurs victimes), on imagine que les Napalm Death doivent flirter avec les structures issues des squats politisés d’extrême gauche ou anarchistes.
La musique, ou plutôt le bruit blanc qui en tient lieu, ne fait pas dans le détail ou la dentelle. Des rythmes trépidants (les fameux blastbeats), des guitares tronçonneuses et 28 titres en une demi-heure. De quoi faire passer les Ramones pour du rock progressif..
Ce « Scum » revendique la paternité d’un sous-genre du métal, en l’occurrence le grindcore.
Un Cd toutefois plus proche du slogan de manif que de la musique au sens large. Oreilles délicates s’abstenir.

4 commentaires:

  1. "Des rythmes trépidants..."

    Comme dans la techno et la jungle ? Chouette alors !

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  2. Ah, Napalm Death, tout un programme. Une des influences de John Zorn, d'ailleurs le batteur et membre fondateur Mick Harris à joué avec lui dans la formation Painkiller, mélange de grind, de free-jazz de dub et d'ambient (merci Bill Laswell, troisième larron du groupe)

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    1. Laswell et Zorn ensemble, c'est la double peine (killer) ...

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